Centre for Drama, Theatre and Performance Studies, University of Toronto
Abstract
Are we poised at the outset of a faculty hiring crisis in Drama, Theatre, and Performance (DTP) studies at Canadian universities? The question has been raised before, and perhaps at no time more frequently than in recent years as more students are entering graduate school and completing their degrees following the worst financial downturn in seventy-five years. Reactions range from malaise ("It was bad twenty years ago too") or comparativism ("It’s bad in other disciplines, and in other countries too") to economic determinism ("As the stock market goes, so too university hiring; things will get better") and even panic ("After years of sending out job applications I’d be a fool to stay on the job market any longer"). But what do we really know about DTP graduation and hiring rates in this country? This quantitative report updates and deepens past attempts to analyze perceptions about DTP education by offering aggregated "personnel flow" and "student flow" statistics generated from current Canadian university tenure-stream DTP faculty and graduate student population data. Faculty data were gathered primarily from university DTP and English department websites, and graduate student data were gathered primarily from records held at the University of Toronto’s Graduate Centre for Study of Drama, the largest single source of DTP faculty in Canada.
Résumé
Les universités canadiennes sont-elles sur le point de connaître une situation de crise dans l’embauche de professeurs dans le secteur théâtre, dramaturgie et performance? La question n’est pas nouvelle, mais elle se fait plus pressante ces dernières années alors que de plus en plus d’étudiants entament et terminent des études supérieures au moment même où se produit le plus important ralentissement économique en soixante-quinze ans. Les réactions varient, passant du malaise (« C’était difficile aussi il y a vingt ans ») ou du comparatisme (« C’est la même chose dans d’autres disciplines et ailleurs au monde »), au déterminisme économique (« Les embauches en milieu universitaire varient selon le marché boursier ; la situation va s’améliorer ») et à la panique (« Il faut être fou pour choisir de rester sur le marché du travail après avoir cherché un poste pendant plusieurs années »). Mais que savons-nous au juste du nombre de diplômés et du taux d’embauche au Canada dans le secteur théâtre, dramaturgie et performance? Ce rapport quantitatif propose une mise à jour du dossier et approfondit d’autres tentatives d’analyser nos perceptions de l’éducation dans ce secteur en offrant des statistiques globales sur le « flux » d’employés et d’étudiants obtenues en consultant les données actuelles sur les professeurs universitaires occupant un poste menant à la permanence et sur les étudiants de cycles supérieurs dans ce secteur. Les données sur le corps professoral sont tirées principalement des sites web de départements universitaires de théâtre et d’anglais, tandis que les données sur les étudiants des cycles supérieurs sont tirées essentiellement des dossiers du Graduate Centre for the Study of Drama à l’Université de Toronto