The Professionalization of a Stage Naturalist, the Making of a Mythmaker: The Theatre Criticism of Urjo Kareda at the University of Toronto’s Varsity Newspaper

Abstract

The theatre criticism of Urjo Kareda in the Toronto Star offers favoured primary source material for theatre historians evaluating the so-called “alternative theatre” movement in Toronto in the early 1970s. Indeed, it has been argued that theatre activity during these years constitutes a “movement” largely because of Kareda’s engaging writing at the time, which popularly labeled it as “movement” even as it emerged. However, Kareda’s equally engaging writing in the campus weekly newspaper the Varsity in the mid-1960s, while he was a student at the University of Toronto, has been left unexplored. This essay argues that Kareda’s themes, styles, and opinions in that student publication reveal much about the development of his early views on theatre practices and aesthetics in the years prior to the emergence of the alternative theatres, most notably his unwavering preference for neo-Aristotelian stage naturalism and psychological realism, and a dynamic emphasis on Toronto’s theatre ecology. In doing so, it offers connections between undergraduate cultural production and career-minded journalistic theatre writing. And it challenges scholars to rethink the professional researcher’s undervaluation of extra-professional theatre criticism.Les critiques que signait Urjo Kareda dans le Toronto Star sont une importante source première pour les chercheurs en histoire du théâtre qui étudient le mouvement du théâtre dit « alternatif » à Toronto au début des années 1970. On a qualifié cette activité théâtrale de « mouvement » en grande partie à cause des écrits engagés de Kareda qui, à l’époque, lui attribuait déjà ce qualificatif. Or, les textes tout aussi engagés que publiait Kareda au milieu des années 1960 dans Varsity , le journal étudiant de l’Université de Toronto où il faisait ses études à l’époque, restent largement méconnus. Dans cet article, Whittaker démontre que les thèmes, les styles et les opinions de Kareda dans ce journal étudiant font voir l’évolution de sa perception des pratiques et de l’esthétique théâtrales avant l’émergence des compagnies de théâtre alternatif, notamment en ce qui concerne son inébranlable préférence pour le naturalisme néo-aristotélicien et le réalisme psychologique, de même que l’importance qu’il accordait à l’écologie du théâtre de Toronto. Whittaker souligne ainsi le lien entre la production culturelle dans le cadre d’études de premier cycle et celle, davantage axée sur la carrière, de la critique théâtrale produite dans un contexte journalistique. Ce faisant, il remet en cause la tendance qu’ont les chercheurs professionnels à sous-évaluer la critique théâtrale produite dans un contexte non professionnel

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