L’acide fumarique joue un rôle important dans le cycle de Krebs. Ses esters ont été utilisés pour la première fois par un chimiste allemand pour traiter son propre psoriasis dans l’hypothèse d’une implication du cycle de Krebs. Depuis, les mécanismes anti-inflammatoires des esters d’acide fumarique ont été mieux décrits. Une mono-substance dérivée du mélange d’esters original est désormais autorisée pour traiter la sclérose en plaques. En 2017, le diméthylfumarate a été ainsi reconnu globalement comme une option thérapeutique pour le psoriasis. Très pratique, ce médicament deviendra probablement très populaire chez les patients. Pour cette raison, les médecins généralistes devraient se familiariser avec son profil pharmacologique, y compris ses risques potentiels et certains effets indésirables rares mais potentiellement dangereux