Histoire de l'École nationale supérieure des arts décoratifs, 1766-1941

Abstract

International audienceCet ouvrage, réalisé à partir d’une recherche archivistique et documentaire menée dans le cadre d’un projet collectif coordonné par Thierry Chabanne (ENSAD), s’inscrit dans le renouveau d’intérêt pour l’histoire de l’enseignement et pour les arts appliqués et industriels. Il se propose de cerner l’évolution et les bouleversements dans les modalités d’apprentissage des arts appliqués, depuis la fin de l’Ancien régime à la veille de la Seconde guerre, c'est-à-dire de l’apogée de l’artisanat de luxe aux années marquées par les prémices du design. Les acteurs impliqués – artistes, jeunes élèves, apprentis, pédagogues, personnalités institutionnelles et industriels – donnent corps à un enseignement en phase avec les progrès technique mais aussi attentif aux changements du goût et des esthétiques. S'opposant à l'idée d'une formation strictement professionnelle, les pouvoirs publics envisagent, dans le cas de l’Ecole des arts décoratifs – nommée « Petite école » pour la distinguer de l’Ecole des Beaux-Arts - un enseignement artistique général et diversifié. Loin de la simple transmission de recettes d’atelier, les programmes, les discours, les productions, les débats toujours très riches, témoignent de la centralité du problème de la formation des artisans et des ouvriers d’art dans la France du XIXe et XXe siècles. L’ouvrage se compose de quatre parties : -« La fondation de l’Ecole royale gratuite de dessin de Paris (1767-1815) » (Ulrich Leben)-« De l’Ecole royale gratuite de dessin à l’Ecole nationale des arts décoratifs (1806-1877) » (Renaud d’Enfert)-« L’Ecole à la recherche d’une identité entre art et industrie (1877-1914) » (Rossella Froissart)-« Une école supérieure à l’apogée (1914-1941) » (Sylvie Martin

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