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Endommagement et comportement à la rupture au cisaillement de voile de panneau en bois à lamelles orientées OSB sous différents environnements.

Abstract

Endommagement et comportement à la rupture au cisaillement de voile de panneaux en bois à lamelles orientées (OSB) sous différents environnements B. Redjel*, A. Remadnia* & M. Chapelain** * Laboratoire Génie Civil, Université Badji Mokhtar Annaba, BP12, 23000, Annaba, Algérie. ** I2M-GCE- Institut de Mécanique de Bordeaux – Département Génie Civil et Environnemental - Université Bordeaux 1, 33405, Talence cedex – France. Résumé Ce travail se propose de déterminer la résistance au cisaillement de voile de panneaux de type OSB3 composés de lamelles de résineux, conditionnés à différentes teneurs en eau.Les éprouvettes ont été taillées en partie dans le sens de la longueur (L)parallèlement à l’orientation des fibres et en partie dans le sens perpendiculaire (T) et conditionnées en milieu quasi anhydre (H=0%), à la température ambiante (H=9%) et en milieu humide (H=75% à 100%). Les courbes charge – déplacement relevées pour les 3 taux d’humidité présentent la même allure avec une faible partie linéaire au début de l’essai, suivie d’une grande partie non linéaire caractérisant l’endommagement qui s’opère au sein du matériau. Il est difficile de localiser avec précision ce point de transition qui dépend de la nature de chaque éprouvette, ni de quantifier le niveau de contrainte au moment de son apparition. Cet endommagement se produit et se développe sous forme de rupture des fibres, de decohesion dans le plan de collage des lamelles, de dégradation et de cassure dans les liaisons de l’adhésif, de détérioration progressive de la colle. Pour les trois taux d’humidité, les valeurs mesurées des contraintes au cisaillement dans le sens T sont légèrement supérieures à celles mesurées dans le sens L. La résistance au cisaillement croit avec le taux d’humidité jusqu’à une valeur optimale correspondante à l’humidité ambiance pour diminuer par la suite. Au delà du point de saturation des lamelles, la contrainte de cisaillement tend à se stabiliser pour les deux directions. Pour les deux orientations, ce sont ainsi les éprouvettes conditionnées à l’humidité ambiante (H=9%) qui montrent la plus grande résistance au cisaillement alors que les éprouvettes saturées (H>30%) sont les moins résistantes. L’énergie nécessaire à la rupture mesurée est plus importante dans le cas des éprouvettes conditionnées à l’humidité ambiante

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