Vulnerability of Subsistence Systems Due to Social and Environmental Change: A Case Study in the Yukon-Kuskokwim Delta, Alaska

Abstract

Arctic Indigenous communities have been classified as highly vulnerable to climate change impacts. The remoteness of Arctic communities, their dependence upon local species and habitats, and the historical marginalization of Indigenous peoples enhances this characterization of vulnerability. However, vulnerability is a result of diverse historical, social, economic, political, cultural, institutional, natural resource, and environmental conditions and processes and is not easily reduced to a single metric. Furthermore, despite the widespread characterization of vulnerability, Arctic Indigenous communities are extremely resilient as evidenced by subsistence institutions that have been developed over thousands of years. We explored the vulnerability of subsistence systems in the Cup’ik village of Chevak and Yup’ik village of Kotlik through the lens of the strong seasonal dimensions of resource availability. In the context of subsistence harvesting in Alaska Native villages, vulnerability may be determined by analyzing the exposure of subsistence resources to climate change impacts, the sensitivity of a community to those impacts, and the capacity of subsistence institutions to absorb these impacts. Subsistence resources, their seasonality, and perceived impacts to these resources were investigated via semi-structured interviews and participatory mapping-calendar workshops. Results suggest that while these communities are experiencing disproportionate impacts of climate change, Indigenous ingenuity and adaptability provide an avenue for culturally appropriate adaptation strategies. However, despite this capacity for resiliency, rapid socio-cultural changes have the potential to be a barrier to community adaptation and the recent, ongoing shifts in seasonal weather patterns may make seasonally specific subsistence adaptations to landscape particularly vulnerable.Les collectivités autochtones de l’Arctique sont classées comme étant fortement vulnérables aux incidences du changement climatique. L’éloignement des collectivités de l’Arctique, leur dépendance des espèces et des habitats locaux de même que la marginalisation historique des peuples autochtones intensifient cette vulnérabilité. Toutefois, la vulnérabilité est le résultat de conditions et de processus divers sur le plan historique, social, économique, politique, culturel, institutionnel, environnemental et des ressources naturelles. Il est difficile d’attribuer la vulnérabilité à un seul aspect. Malgré cette vaste caractérisation de la vulnérabilité, les collectivités autochtones de l’Arctique sont extrêmement résilientes, comme en attestent les modes de subsistance qui se sont développés au fil de milliers d’années. Nous avons exploré la vulnérabilité des systèmes de subsistance du village cup’ik de Chevak et du village yup’ik de Kotlik du point de vue des dimensions saisonnières fortes de la disponibilité des ressources. Dans le contexte des récoltes de subsistance des villages autochtones de l’Alaska, la vulnérabilité peut être déterminée au moyen de l’exposition des ressources de subsistance aux incidences du changement climatique, de la sensibilité d’une collectivité à ces incidences et de la capacité des institutions de subsistance à absorber ces incidences. Les ressources de subsistance, leur saisonnalité et les incidences perçues de ces ressources ont été étudiées au moyen d’entrevues semi-structurées et d’ateliers participatifs d’établissement de calendrier. Selon les résultats, bien que ces collectivités soient aux prises avec des incidences disproportionnées de changement climatique, l’ingéniosité et l’adaptabilité des Autochtones pavent le chemin à des stratégies d’adaptation convenant à leur culture. Cependant, malgré cette capacité de résilience, les changements socioculturels accélérés ont la possibilité de faire obstacle à l’adaptation collective, sans compter que la variation continue des tendances climatiques saisonnières peut rendre les adaptations de subsistance saisonnières au paysage particulièrement vulnérables

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