Sustainable Agriculture for Alaska and the Circumpolar North: Part II. Environmental, Geophysical, Biological and Socioeconomic Challenges

Abstract

Local agriculture, food security and food supply are limited in Alaska, as well as in much of the circumpolar North. These limitations stem from a suite of challenges that have never been well characterized, categorized, or wholly defined. We identify these challenges as being environmental, geophysical, biological, or socioeconomic in nature, noting that some challenges are interrelated. Additionally, Alaska is expansive, and growing conditions are highly variable across different regions and microclimates of the state. Environmental challenges to Alaskan agriculture are generally linked to high latitude and include strong seasonality, a short growing season, cold temperatures, and unpredictable frosts. Geophysical challenges are characterized by a high percentage of soils that are wet and cold or low in natural fertility. Biological challenges include cultivar adaptability and selection; the control of various pests, weeds, and diseases; and decreased microbial activity in cold soils, which can allow pesticides to linger and slow mineralization of organic fertilizers. Socioeconomic challenges to farming in Alaska are especially limiting and may categorically represent the strongest hindrances to agriculture. They often overlap or interact with many of the identified agro-ecological and biogeographic challenges. Major socioeconomic issues can be a relatively low financial incentive or reward for farmers; inconsistent or limited markets; the high cost of land, infrastructure, and inputs; zoning challenges; a lack of cooperatives; and for rural farmers, time conflicts with more traditional means of subsistence food acquisition. These challenges collectively represent factors that limit agriculture in Alaska, and they provide a basis and justification for developing more sustainable solutions. agriculture; Alaska; challenges; climate; circumpolar; farming; soils; subarctic; sustainable; socioeconomicEn Alaska, l’agriculture locale, la sécurité alimentaire et les approvisionnements en vivres sont limités. C’est également le cas d’une grande partie du Nord circumpolaire. Ces limitations découlent d’un ensemble de défis qui n’ont jamais été bien caractérisés, catégorisés ou entièrement définis. Nous estimons que ces défis sont d’ordre environnemental, géophysique, biologique ou socioéconomique, et que certains des défis sont interreliés. De plus, l’Alaska est d’une grande étendue, et les conditions de croissance varient énormément d’une région à l’autre et d’un microclimat à l’autre de l’État. De manière générale, les défis environnementaux inhérents à l’agriculture alaskienne ont trait à la haute latitude, ce qui comprend une importante saisonnalité, une courte saison de croissance, des températures froides et des gelées imprévisibles. Pour leur part, les défis géophysiques sont caractérisés par un fort pourcentage de sols humides et froids, ou encore, de sols dont la fertilité naturelle est faible, puis les défis d’ordre biologique ont trait à l’adaptabilité et à la sélection des cultivars, à la lutte contre divers organismes nuisibles, les mauvaises herbes et les maladies, ainsi qu’à une activité microbienne réduite dans les sols froids, ce qui permet aux pesticides de rester plus longtemps et ralentit la minéralisation des engrais organiques. Quant aux défis de nature socioéconomique, ils imposent des restrictions particulièrement fortes en Alaska, au point où ils pourraient même catégoriquement représenter le plus grand obstacle à l’agriculture. Dans bien des cas, les défis se chevauchent ou ont une action réciproque sur un grand nombre d’enjeux agroécologiques et biogéographiques. De plus, les grands enjeux socioéconomiques peuvent prendre la forme de récompenses financières relativement faibles pour les agriculteurs, de marchés irréguliers ou limités, du coût élevé de la terre, des infrastructures et des intrants, d’obstacles inhérents au zonage, d’un manqué de coopératives et, dans le cas des agriculteurs ruraux, de conflits d’emploi du temps avec les moyens de subsistance plus traditionnels d’acquisition de la nourriture. Collectivement, ces défis représentent les facteurs qui imposent des restrictions à l’agriculture en Alaska, et ils constituent les fondements et la justification nécessaires au développement de solutions plus durables

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