A Hadrosaurid (Dinosauria: Ornithischia) from the Late Cretaceous (Campanian) Kanguk Formation of Axel Heiberg Island, Nunavut, Canada, and Its Ecological and Geographical Implications

Abstract

A hadrosaurid vertebra was recovered during a palynological survey of the Upper Cretaceous Kanguk Formation in the eastern Canadian Arctic. This vertebra represents the farthest north record of any non-avian dinosaur to date. Although highly abraded, the fossil nonetheless represents an interesting biogeographic data point. During the Campanian, when this vertebra was deposited, the eastern Canadian Arctic was likely isolated both from western North America by the Western Interior Seaway and from more southern regions of eastern North America by the Hudson Seaway. This fossil suggests that large-bodied hadrosaurid dinosaurs may have inhabited a large polar insular landmass during the Late Cretaceous, where they would have lived year-round, unable to migrate to more southern regions during winters. It is possible that the resident herbivorous dinosaurs could have fed on non-deciduous conifers, as well as other woody twigs and stems, during the long, dark winter months when most deciduous plant species had lost their leaves.La vertèbre d’un hadrosauridé a été retrouvée pendant l’étude palynologique de la formation Kanguk remontant au Crétacé supérieur, dans l’est de l’Arctique canadien. Il s’agit de la vertèbre appartenant à un dinosaure non avien qui a été recueillie la plus au nord jusqu’à maintenant. Même si ce fossile est fortement abrasé, il n’en reste pas moins qu’il représente un point de donnée biogéographique intéressant. Pendant le Campanien, lorsque cette vertèbre a été déposée, l’est de l’Arctique canadien était vraisemblablement isolé de l’ouest de l’Amérique du Nord par la mer intérieure occidentale, et des régions plus au sud de l’est de l’Amérique du Nord par le bras de mer Hudson. Ce fossile suggère que de gros dinosaures hadrosauridés auraient pu habiter une grande masse terrestre insulaire polaire pendant le Crétacé tardif, où ils auraient évolué à l’année, étant incapables de migrer vers les régions plus au sud pendant l’hiver. Il est possible que les dinosaures herbivores résidents se soient nourris de conifères non décidus ainsi que d’autres tiges ou brindilles ligneuses pendant les longs mois sombres de l’hiver, lorsque la plupart des espèces végétales décidues avaient perdu leurs feuilles.

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