Range Constraints for Introduced Elk in Southwest Yukon, Canada

Abstract

Forage availability, snow depths, and winter temperatures were assessed to determine if they might impose range constraints on introduced elk (Cervus elaphus) that voluntarily colonized a 95 km2 area of southwest Yukon (Canada) in 1959. Parkland-like vegetation of stunted aspen (Populus tremuloides) and nonforest upland plant communities, which is atypical vegetation for a boreal forest environment, composed 30% of the colonized area. About 95% of the area produced less than 300 kg/ha of forage, which represents poor productivity compared to more southern elk ranges. In the remaining 5%, indigenous graminoid communities produced (average ± SD) 408 ± 131 kg/ha of forage, exceeded only by nonindigenous roadside vegetation with 652 ± 115 kg/ha. Data from radio-collared animals indicated that most elk occurrences (38% year-round) were associated with parkland-like vegetation, and fecal pellet groups were six times as frequent in indigenous graminoid vegetation as in forest vegetation. Late February 2011 snow depths of 41 ± 7 cm, during a year with a below-normal snowfall, suggested a potential for reduced winter access to forage. Meteorological data from 1981 – 2010 indicate that one-third of winter daily minima in the study area were likely lower than −20˚C, a threshold below which the metabolism of an elk calf must increase to maintain its body temperature. Each assessed habitat variable was unfavorable to elk compared with other western North American winter ranges, which may have limited the development of a more robust population in the southwestern Yukon.La disponibilité des fourrages, l’épaisseur de couche de neige et les températures hivernales ont été évaluées afin de déterminer si elles sont susceptibles d’imposer des contraintes à l’aire de répartition du wapiti (Cervus elaphus) introduit en 1959 en vue de la colonisation volontaire d’une aire de 95 km2 du sud-ouest du Yukon (Canada). La végétation de type forêt-parc composée de trembles rabougris (Populus tremuloides) et les communautés de plantes non forestières en montagne, soit une végétation atypique en milieu de forêt boréale, composent 30 % de la zone colonisée. Environ 95 % de la zone visée produisait moins de 300 kg de fourrage par hectare, ce qui constitue une productivité médiocre comparativement aux aires de répartition de wapitis se trouvant plus au sud. Dans le 5 % qui reste, les communautés graminoïdes indigènes produisaient (moyenne ± écart-type) 408 ± 131 kg/ha de fourrage, ce qui était dépassé seulement par la végétation non indigène en bordure de route de 652 ± 115 kg/ha. Les données obtenues grâce aux bêtes dotées de colliers émetteurs ont indiqué que la plupart des occurrences de wapitis (38 % à l’année) survenaient dans la végétation de type forêt-parc. Par ailleurs, les groupements de pelotes fécales se retrouvaient six fois plus souvent dans la végétation graminoïde indigène que dans la végétation forestière. L’épaisseur de couche de neige de 41 ± 7 cm enregistrée à la fin février 2011, une année où les chutes de neige ont été inférieures à la normale, suggèrent que l’accès au fourrage pourrait être réduit l’hiver. Les données météorologiques prélevées de 1981 à 2010 indiquent que le tiers des températures minimales quotidiennes hivernales dans la zone à l’étude étaient vraisembla­blement inférieures à −20 ˚C, un seuil en dessous duquel le métabolisme d’un jeune wapiti doit s’élever pour maintenir sa température corporelle. Chacune des variables de l’habitat qui a été évaluée n’était pas favorable au wapiti, comparativement à d’autres aires de répartition d’hiver de l’Ouest nord-américain, ce qui pourrait avoir eu pour effet de restreindre la formation d’une population plus robuste dans le sud-ouest du Yukon

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