Effects of Climate-Induced Changes in Parasitism, Predation and Predator-Predator Interactions on Reproduction and Survival of an Arctic Marine Bird

Abstract

A detailed understanding of the processes and interactions within biological communities is needed to describe and predict the biological consequences of climate change. Global warming may affect biological communities at specific sites through changes in the species composition that follow changes in range, or through altered food web interactions caused by changes in phenology or behaviour. We describe the demographic consequences for a colonial nesting seabird, the Thick-billed Murre (Uria lomvia), of exceptionally intense mosquito parasitism and predation by polar bears in a particular year. Increases in mosquito parasitism and bear predation are changes in behaviour rather than changes in range, and both caused unusual adult mortality and reproductive failure in Thick-billed Murres. In the case of adult mortality, the effects of predation and parasitism were complementary, whereas in the case of reproductive failure, most birds affected by parasitism would in any case have subsequently lost their eggs to bear predation. The mosquito and bear activities had the secondary result of redirecting the attention of gulls and foxes, the usual predators of murre eggs, towards scavenging carcasses and preying on eggs exposed by birds deserting their ledges. This diversion reduced the impact of gulls and foxes on the murres and altered the spatial configuration of predation risk. Our observations emphasize the difficulty faced by ecologists in predicting the consequences of global warming even for simple and relatively well-studied ecosystems. Moreover, the net effect of combined parasitism and predation was much greater than reported previously, reducing overall colony productivity by 20% and increasing adult mortality by 20%. If this effect happens every year, it will have population consequences.Il y a lieu de bien comprendre les processus et les interactions qui se produisent au sein des communautés biologiques afin d’être en mesure de décrire et de prévoir les conséquences biologiques du changement climatique. Le réchauffement climatique peut avoir des incidences sur les communautés biologiques de sites spécifiques en ce sens que la composition des espèces peut être modifiée en raison de changements caractérisant le parcours naturel ou en encore, en raison d’interactions altérées à l’échelle du réseau alimentaire attribuables à des changements de phénologie ou de comportement. Nous décrivons les conséquences démographiques relatives à un oiseau de mer colonial en nidification, soit le guillemot de Brünnich (Uria lomvia), de même que les conséquences du parasitisme exceptionnellement intense des moustiques et de la prédation par les ours polaires au cours d’une année donnée. L’intensification du parasitisme des moustiques de même que la prédation par les ours correspondent à des changements de comportement plutôt qu’à des changements de parcours, et ces deux facteurs ont causé une mortalité inhabituellement élevée chez les adultes ainsi qu’une infécondité chez le guillemot de Brünnich. En matière de mortalité chez les adultes, les effets de la prédation et du parasitisme étaient complémentaires, tandis qu’en matière d’infécondité, la plupart des oiseaux touchés par le parasitisme auraient tout de même fini par perdre leurs oeufs en raison de la prédation par les ours. L’activité des moustiques et des ours a eu pour résultat secondaire de réorienter l’attention des goélands et des renards, qui sont les prédateurs habituels des oeufs de guillemot, vers la charogne des carcasses et la prédation des oeufs exposés par les oiseaux qui désertaient leurs corniches. Cette diversion a eu pour effet d’atténuer l’incidence des goélands et des renards sur les guillemots, en plus de modifier la configuration spatiale du risque de prédation. Nos observations font ressortir la difficulté à laquelle font face les écologistes en matière de prévision des conséquences du réchauffement climatique, même dans le cas d’écosystèmes simples et relativement bien étudiés. Par ailleurs, l’effet final du parasitisme et de la prédation mis ensemble était beaucoup plus grand que ce qui n’avait déjà été signalé, ce qui a eu pour effet de réduire la productivité générale de la colonie de 20 pour cent et d’accroître le taux de mortalité chez les adultes dans une mesure de 20 pour cent. Si cet effet se répétait chaque année, il aurait des conséquences sur la population

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