Use of Landsat TM Imagery in Determining Important Shorebird Habitat in the Outer Mackenzie Delta, Northwest Territories

Abstract

Landsat Thematic Mapper (TM) imagery was examined to determine important habitats for shorebirds in the outer Mackenzie Delta, Northwest Territories. In June and July 1991 and 1992, 89 ground plots (200 X 200 m) in different habitats were censused for breeding shorebirds. Habitat type in ground plots was determined by observation and compared to the type identified at the site by an unsupervised Landsat classification technique. The most common species of shorebirds breeding in the area were red-necked phalaropes (Phalaropus lobatus) and common snipe (Gallinago gallinago), followed by semipalmated sandpipers (Calidris pusilla), stilt sandpipers (C. himantopus), pectoral sandpipers (C. melanotos), whimbrel (Numenius phaeopus), Hudsonian godwits (Limosa haemastica), lesser golden plovers (Pluvialis dominica), and semipalmated plovers (Charadrius semipalmatus). Long-billed dowitchers (Limnodromus scolopaceus) were rarely seen. Most species were concentrated in areas of low-centre polygons, sedge, and "low terrain" upland tundra (damp and tussocky). However, snipe were most common in dense willow habitat, and semipalmated plovers were found breeding only on sparsely vegetated gravel. Average density of breeding shorebirds in low-centre polygon or "pure" sedge habitat was 82 pairs per sq km in 1991 (SD=73.8), and 49 in 1992 (SD=49.5). Although the Landsat TM imagery analysis used here correctly identified habitat types near the original, intensively surveyed ("ground-truthed") area, it often misidentified habitats at some sites 10 to 30 km away, probably because of irregular flooding and subtle year-to-year differences in water levels in the active outer delta, and edge habitats too narrow to be distinguished by the satellite imagery. However, the technique can identify potential shorebird habitat roughly, and at least eliminate obviously unsuitable areas in large regions of the Arctic.On a examiné des images prises avec le capteur TM Landsat, afin de déterminer quels sont les habitats importants pour les oiseaux de rivage dans le delta aval du Mackenzie (Territoires du Nord-Ouest). En juin et en juillet 1991 et 1992, on a étudié 89 parcelles de terrain (de 200 m sur 200) dans différents habitats pour y recenser les oiseaux de rivage en train d'y nicher. On a déterminé le type d'habitat des parcelles de terrain par examen visuel et on l'a comparé à celui identifié pour chaque parcelle par une technique de classification non dirigée au Landsat. Les espèces les plus courantes d'oiseaux de rivage en train de nicher dans la région étaient le phalarope hyperboréen (Phalaropus lobatus) et la bécassine des marais (Gallinago gallinago), suivies du bécasseau semipalmé (Calidris pusilla), du bécasseau à échasses (C. himantopus), du bécasseau à poitrine cendrée (C. melanotos), du courlis corlieu (Numenius phaeopus), de la barge hudsonienne (Limosa haemastica), du pluvier doré d'Amérique (Pluvialis dominica), et du pluvier semipalmé (Charadrius semipalmatus). Le bécasseau à long bec (Limnodromus scolopaceus) n'a été observé que de rares fois. La plupart des espèces étaient concentrées dans des zones de polygones concaves, de carex et dans la partie basse de la toundra de hautes-terres (humide et parsemée de buttes). Cependant, la bécassine des marais était plus commune dans un habitat de saules dense, et le pluvier semipalmé ne nichait que sur du gravier, où la végétation était éparse. Dans l'habitat de polygones concaves ou de carex «pur», la densité d'oiseaux de rivage nicheurs était en moyenne de 82 paires par km² en 1991 (écart-type = 73,8) et de 49 en 1992 (écart-type = 49,5). Bien que l'analyse des images prises avec le capteur TM Landsat que l'on a utilisée identifie les types d'habitats proches de la zone originale, qui ont été validés sur le terrain, elle donne souvent une fausse identification des habitats situés sur certains sites qui s'en éloignent de 10 à 30 km, en raison surtout d'inondations irrégulières et de légères variations d'une année à l'autre du niveau de l'eau dans le delta aval actif, et dans des habitats en lisière trop étroits pour être distingués dans l'imagerie par satellite. Cette technique permet d'identifier en gros l'habitat potentiel des oiseaux de rivage, et d'éliminer des zones qui, de toute évidence, ne conviennent pas dans de vastes régions de l'Arctique

    Similar works