Evidence for Selective Caching by Arctic Ground Squirrels Living in Alpine Meadows in the Yukon

Abstract

Male arctic ground squirrels (Spermophilus parryii) rely on food they cached the previous year for the energy they need to compete for mates each spring. We collected cheek-pouch contents of arctic ground squirrels trapped during three summers (2000–02) as an indication of what squirrels cached. Among adults, both males and females carried material in their cheek pouches, but males did so more frequently than females (4.4% vs. 0.6% of captures). Males carried material later in the summer than females, and also carried different material (seeds and rhizomes as opposed to nesting material). These differences probably reflect different purposes of cheek-pouch contents—females carried material for immediate use, whereas males carried food for caching. Only 24 of over 100 species of vascular plants growing at our alpine study site were carried, and presumably cached, by male arctic ground squirrels. The seeds or rhizomes of one species, Polygonum viviparum, were found in over 90% of cheek-pouch contents examined, even though that species grew at relatively low density and was no more common than another species in the same genus (Polygonum bistorta) that was never found in cheek-pouch contents. Collectively, this evidence indicates that males are highly selective in what species they cache. Many of the species carried by arctic ground squirrels in this study have also been found in Pleistocene fossil caches from central Yukon, indicating that food preferences of this species may have remained stable over time.Les spermophiles arctiques mâles (Spermophilus parryii) dépendent de la nourriture qu’ils ont cachée l’année précédente pour obtenir l’énergie dont ils ont besoin pour se trouver une compagne d’accouplement au printemps. On a recueilli le contenu des abajoues de spermophiles arctiques capturés pendant trois étés (de 2000 à 2002) pour obtenir un aperçu de ce qu’ils emmagasinaient. Les spermophiles adultes, tant mâles que femelles, transportaient des matériaux dans leurs abajoues, mais c’était plus souvent le cas chez les mâles que chez les femelles (4,4 % par rapport à 0,6 % des spermophiles capturés). Les mâles transportaient des matériaux plus tard pendant l’été que les femelles, sans compter que ces matériaux étaient différents (des graines et des rhizomes par opposition à des matériaux destinés à la nidification). Ces différences sont probablement le reflet de la raison d’être différente du contenu des abajoues — les femelles transportaient des matériaux dont elles allaient se servir immédiatement, tandis que les mâles transportaient des aliments qu’ils allaient mettre en réserve. Sur la centaine d’espèces de plantes vasculaires poussant au site alpin que nous avons étudié, seulement 24 d’entre elles étaient présentes. Ces plantes avaient probablement été mises en réserve par les spermophiles arctiques mâles. Les graines ou les rhizomes d’une espèce, soit le Polygonum viviparum, ont été trouvés dans plus de 90 % du contenu des abajoues examiné, même si ces espèces poussaient selon des densités relativement faibles et qu’elles n’étaient pas plus courantes qu’une autre espèce du même genre (Polygonum bistorta) qui ne se retrouvait jamais dans le contenu des abajoues. Dans l’ensemble, cela indique que les mâles font preuve d’une grande sélectivité quant aux espèces qu’ils mettent en réserve. Grand nombre des espèces transportées par les spermophiles arctiques visés par cette étude ont également été retrouvées dans les caches fossiles du Pléistocène du centre du Yukon, ce qui laisse croire que les préférences alimentaires de cette espèce n’ont guère changé au fil du temps

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