Modeling the Effects of Human Activity on Katmai Brown Bears (Ursus arctos) through the Use of Survival Analysis

Abstract

Brown bear-human interactions were observed in 1993, 1995, and 1997 at Kulik River in Katmai National Park and Preserve, Alaska. We analyzed these interactions using survival analysis, creating survival curves for the time that bears remained on the river in the presence, and absence, of human activity. Bear-only survival curves did not vary significantly between years (p = 0.067). Ninety-seven percent of bears left the river within 70 minutes of arrival in all years. Temporal patterns of bear activity were unaffected by the presence of humans as long as the bears did not share river zones with humans (p = 0.062 to p = 0.360). When people and bears did not share river zones, 38.6% (1993), 36.0% (1995), and 37.0% (1997) of bears remained on the river for at least 10 minutes after arrival. In contrast, when people and bears shared river zones, fewer bears remained on the river after the first 10 minutes, with 28.6% (1993), 25.0% (1995), and 32.6% (1997) observed in each year. We conclude that human activity displaced 26.0% (1993), 30.5% (1995), and 12.0% (1997) of the bears using the river, which otherwise would likely have remained longer. Over the three years of study, habituation to human activity may account for observed changes in bears' use of the river.En 1993, 1995 et 1997, des interactions ours brun-être humain ont fait l'objet d'observations à la rivière Kulik, dans la réserve de parc national Katmai, en Alaska. On a analysé ces interactions en ayant recours à l'analyse de survie, créant des courbes de survie pour la durée où les ours restaient à la rivière en présence et en l'absence d'activité humaine. Les courbes de survie pour l'ours seul ne variaient pas sensiblement d'une année à l'autre (p = 0,067). Dans tous les cas, 97% des ours quittaient la rivière dans les 70 minutes suivant leur arrivée. Les schémas de comportement temporel des ours n'étaient pas affectés par la présence d'êtres humains tant que les ours ne partageaient pas les mêmes zones de rivière que les humains (p = 0,062 à p = 0,360). Quand individus et ours ne partageaient pas les mêmes zones de rivière, 38,6% (1993), 36,0% (1995) et 37,0% (1997) des ours restaient à la rivière au moins 10 minutes après leur arrivée. En revanche, quand individus et ours partageaient les zones de rivière, moins d'ours restaient à la rivière au-delà des 10 premières minutes, 28,6% (1993), 25,0% (1995) et 32,6% (1997) ayant été observés chaque année. On conclut que l'activité humaine a délogé 26,0% (1993), 30,5% (1995) et 12,0% (1997) des ours utilisant la rivière, qui, autrement, seraient restés plus longtemps. Au cours des trois années de l'étude, il se pourrait que l'accoutumance à l'activité humaine explique les changements que l'on a observés dans l'utilisation de la rivière par les ours

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