Digesting the Message about Contaminants and Country Foods in the Canadian North: A Review and Recommendations for Future Research and Action

Abstract

Communicating the risks of environmental contaminants in the food chain to northern Aboriginal peoples poses significant challenges for communities at risk and environment and health professionals alike. Reported results of poor risk communication practice on this issue include increased fear and confusion in northern communities, changes in the dietary behaviour and traditional lifestyles of their residents, and associated impacts on their society, economy, and health. A review of past communication research and activities on this issue in the Canadian North reveals a general ad hoc “learning by doing” approach to primarily one-way communication events. The lack of focused communication research on an issue that has garnered great focus and effort elsewhere in the country and continent has forced health professionals and communicators to rely on assumptions about the reception and level of comprehension of important health messages previously disseminated. The importance of this information is increasing as research begins to detect subtle health effects from exposure to these substances among newborns in some northern regions. Thus planning and evaluation are needed for risk communication, and possibly changes to the scale at which communication work is done in northern communities.Le fait d’informer les peuples autochtones du Nord des risques associés à la présence de contaminants de l’environnement dans la chaîne alimentaire pose un défi de taille pour les collectivités exposées à ces risques, tout comme pour les professionnels de l’environnement et de la santé. Les résultats déjà rapportés d’une piètre pratique de divulgation des risques sur cette question mentionnent une augmentation de la peur et de la confusion dans les collectivités nordiques, des changements dans le comportement alimentaire et le style de vie traditionnel des résidents, et les impacts qui en résultent sur leur société, leur économie et leur santé. Un examen de la recherche en communications et des activités de divulgation antérieures sur cette question dans le Nord révèle que la communication est principalement unilatérale et se fait de façon improvisée sur le tas. Le manque d’une recherche en communications bien ciblée, sur une question ayant pris beaucoup d’ampleur et donné lieu à une importante mobilisation ailleurs à l’échelle du pays et du continent, ce manque donc a obligé les professionnels de la santé et les spécialistes en communications dans le domaine à se fier à des hypothèses quant à la réception et au niveau de compréhension d’importants messages relatifs à la santé diffusés antérieurement. Cette information acquiert de plus en plus d’importance à mesure que la recherche commence à détecter des effets ténus sur la santé dus à une exposition à ces contaminants chez les nouveau-nés dans certaines régions du Nord. Il faut donc procéder à une planification et à une évaluation de la divulgation des risques, voire à des changements dans l’échelle à laquelle s’effectue la communication dans les collectivités du Nord

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