Palaeoecological Implications of Archaeological Seal Bone Assemblages: Case Studies from Labrador and Baffin Island

Abstract

In recent years, increasing scientific attention has been paid to sea mammals as biological indicators of Arctic environmental change. The usefulness of animals such as ringed seal (Phoca hispida), harp seal (Phoca groenlandica), bearded seal (Erignathus barbatus), and harbour seal (Phoca vitulina) as indicator species is due to the close relationship of their range, reproductive cycles, and life histories to sea ice. The behaviour and distribution of these species correlate with ice conditions in the areas where the animals are encountered. The proportions of seal species represented in archaeological deposits may therefore reflect, at least in part, environmental conditions characterizing past seascapes. This paper examines zooarchaeological data from several Thule and historic Inuit archaeological sites in Baffin Island and Labrador, sites occupied during the last 700 years, to determine whether regional relationships can be demonstrated between subsistence economies, seal populations, and sea ice conditions. Ratios of ringed seal, harbour seal, bearded seal, and walrus (Odobenus rosmarus) bone frequencies from several archaeological sites are analyzed and discussed in light of new high-resolution proxy sea ice and regional palaeoenvironmental data. This exploratory study suggests that characteristics in seal species composition reflected in these assemblages can, in some circumstances, be correlated with recent sea ice reconstructions. However, a regional comparison of a larger number of more precisely dated archaeological sites is required for a full examination of these relationships. Au cours des dernières années, on a porté de plus en plus d'attention scientifique aux mammifères marins en tant qu'indicateurs biologiques du changement global dans l'Arctique. L'utilité d'animaux tels que le phoque annelé (Phoca hispida), le phoque du Groenland (Phoca groenlandica), le phoque barbu (Erignathus barbatus) et le phoque commun (Phoca vitulina) comme espèces indicatrices est due au rapport étroit que leurs aires de distribution, leurs cycles de reproduction et leurs cycles de vie ont avec la glace marine. Le comportement et la distribution de ces espèces sont corrélés avec les conditions de la glace dans les zones où l'on rencontre ces animaux. Les proportions des espèces de phoques qui se trouvent dans les dépôts archéologiques pourraient donc refléter, du moins partiellement, les conditions environnementales qui caractérisaient les paysages marins du passé. Cet article se penche sur les données zooarchéologiques provenant de plusieurs sites archéologiques Thulé et inuits dans l'île Baffin et le Labrador, sites occupés au cours des 700 dernières années, pour déterminer si l'on peut démontrer l'existence de rapports régionaux entre les économies de subsistance, les populations de phoques et les conditions de glace marine. Des taux de fréquence d'os de phoque annelé, de phoque commun, de phoque barbu et de morse provenant de plusieurs sites archéologiques font l'objet d'une analyse et d'une discussion à la lumière de nouvelles données indirectes à haute résolution sur la glace marine et sur le paléoenvironnement régional. Cette étude préliminaire suggère que les caractéristiques présentes dans la composition des espèces de phoques reflétée dans ces assemblages peuvent, dans certaines conditions, être corrélées aux reconstructions récentes de la glace marine. Une comparaison régionale d'un plus grand nombre de sites archéologiques datés de façon plus précise est toutefois nécessaire pour un examen exhaustif de ces rapports.

    Similar works