Response of Overwintering Caribou to Burned Habitat in Northwest Alaska

Abstract

Caribou (Rangifer tarandus granti) use lichens, when available, as primary forage on their winter range. In boreal forest habitats, wildland fires effectively destroy lichens, and overwintering caribou are known to avoid burned areas for decades while lichen communities regenerate. However, little has been published about caribou response to burned habitat in tundra ecosystems. To assess the relationship between winter caribou distribution and burned areas, we instrumented Western Arctic Herd caribou with satellite telemetry collars and evaluated their locations in relation to recent burns of known age (? 55 years old) across northwestern Alaska. We analyzed caribou distribution for different habitat types (tundra and boreal forest), age categories of burns, and possible edge effects. We also reanalyzed the data, limiting available habitat to a uniform traveling distance (5658 m) from daily satellite locations. Using selection indices that compared caribou use of burns and buffers to their availability, we found that caribou strongly selected against burned areas within the tundra ecosystem. Recent burns were selected against at both large (range-wide) and intermediate (5658 m) spatial scales. Caribou particularly selected against 26- to 55-year-old burns and the interior (core) portions of all burns. We found that caribou were more likely to select burned areas in the late fall and early spring than midwinter. Increased fires in northwestern Alaska could decrease the availability and quality of winter habitat available to the herd over the short term (up to 55 years), potentially influencing herd population dynamics and reducing sustainable harvest levels. We recommend that fire managers consider caribou midwinter range condition and extent: however, management that achieves a mosaic pattern of fire history may benefit a wide array of species, including caribou. A better understanding of the current regional fire regime and the distribution of available winter range will be required before practicable management recommendations can be developed for this herd.Le fourrage principal du parcours d’hiver du caribou (Rangifer tarandus granti) est le lichen, lorsque celui-ci se trouve à sa disposition. Dans les habitats de forêt boréale, les feux de broussailles détruisent les lichens, au point où les caribous évitent, pendant des décennies l’hiver, les régions qui ont été brûlées afin de laisser le temps au lichen de se régénérer. Cependant, peu d’information a été publiée à l’égard de la réaction du caribou envers l’habitat brûlé des écosystèmes de la toundra. Afin d’évaluer la relation entre la répartition du caribou d’hiver et les régions brûlées, nous avons posé à un troupeau de caribous de l’Arctique de l’Ouest des colliers émetteurs à télémétrie par satellite et évalué leur emplacement par rapport à des régions brûlées récemment dont on savait à quand remontaient les incendies (? 55 ans) et ce, aux quatre coins du nord-ouest de l’Alaska. Nous avons analysé la répartition du caribou en fonction de types d’habitats différents (la toundra et la forêt boréale), de catégories d’âge des régions brûlées et d’effets de lisière possibles. De plus, nous avons réanalysé les données en prenant soin de limiter l’habitat disponible à une distance de déplacement uniforme (5 658 m) à partir des emplacements satellites quotidiens. Grâce aux indices de sélection comparant l’utilisation faite par les caribous des régions brûlées et des zones tampons et leur disponibilité, nous avons remarqué que le caribou délaissait fortement les régions brûlées dans l’écosystème de la toundra. Les régions brûlées récemment étaient rejetées tant à la grande échelle spatiale (l’ensemble du parcours) qu’à l’échelle intermédiaire (5658 m). Plus particulièrement, le caribou se tenait loin des régions brûlées il y a 26 à 55 ans et des sections intérieures (au centre) de toutes les régions brûlées. Nous avons constaté que le caribou était plus susceptible d’opter pour les régions brûlées vers la fin de l’automne et au début du printemps qu’au milieu de l’hiver. Les incendies à la hausse dans le nord-ouest de l’Alaska pourraient avoir pour effet de diminuer la disponibilité et la qualité de l’habitat d’hiver à la disposition du troupeau à court terme (jusqu’à 55 ans), ce qui pourrait influencer la dynamique de la population du troupeau et réduire les taux de récoltes durables. Nous recommandons que les directeurs des incendies considèrent l’état et l’étendue du parcours du caribou en parcours d’hiver. Cela dit, une gestion donnant lieu à un dessin en mosaïque de l’historique des incendies pourrait avantager une vaste gamme d’espèces, dont le caribou. Il faudra avoir une meilleure compréhension du régime régional actuel des incendies et de la répartition du parcours d’hiver disponible avant que des recommandations de gestion réalisables puissent être faites pour ce troupeau

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