Mineral nutrition and micronutrient deficiencies

Abstract

Les populations occidentales actuelles accordent de plus en plus d’importance à leur alimentation. Mais Il ne s’agit plus seulement d’intérêts organoleptiques ou hédonistes. Les consommateurs d’aujourd’hui sont plus que jamais attentifs au caractère nutritionnel de ce qui se trouve dans leur assiette. Preuve en est le nombre sans cesse croissant d’alicaments et d’allégations nutritionnelles et de santé qui apparaissant sur le marché. Autre exemple, la tendance graduelle de la part des entreprises agro-alimentaires de « décortiquer » un produit en ses différents nutriments essentiels, tels les protéines, les lipides, les sucres ou encore les fibres. Il est aussi de plus en courant d’y associer le pourcentage de l’apport quotidien recommandé contenu dans le produit. De nos jours, même l’importance des vitamines et des minéraux majeurs (Na, Ca, P, etc.) est ancrée dans les mentalités. Il y a cependant une catégorie de nutriments encore quelque peu délaissée : les oligoéléments. Les oligoéléments sont des éléments chimiques présents en très faibles quantités dans l’organisme mais dont le rôle est essentiel. Les plus connus sont l’iode, le fer, le cuivre le zinc ou encore le manganèse. D’autre par contre sont moins connus mais sont tout aussi indispensables (parfois en plus faible quantités encore) comme le molybdène, le nickel, le chrome, le cobalt et beaucoup d’autres. Les rôles de ces éléments sont aussi diverses qu’indispensables et on les retrouves dans des enzymes et cofacteurs (souvent dans le site actif), dans des hormones, mais ils peuvent aussi jouer un rôle structural (exemple du fluor dans l’hydroxyapatite). Parfois il n’y a qu’un pas à franchir entre oligoélément et élément toxique. C’est par exemple le cas de l’aluminium et de l’arsenic, qui sont nécessaires en petites quantités mais peuvent devenir des poisons (mortels) s’ils sont ingérés à plus forte dose

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