Culture sportive lycéenne. Divorce entre les valeurs adolescentes et les attentes de l'institution ?

Abstract

International audienceSports and physical education takes part in secondary school pupils’ sports cultural integration. Leaning on sports and physical activities, this school subject conveys institutional values linked to these social practices. Effort, respect and health have an important place in it. Secondary school pupils can themselves invest other values in “sport”, linked to pleasure and immediacy which are characteristic of young people’s culture. The aim of this article is to discover the convergences and divergences, in terms of values, between this school sports culture and the representations of sports activities in secondary school pupils’ minds. The scale of educational values suggested by O. Reboul allows to classify and organize into a hierarchy the results of the empirical survey : they qualify the assumptions about the characteristics of a secondary school sports culture and its opposition to institutional values. They also show that the school form of sports and physical activities remains very problematic.L’éducation physique et sportive participe à l’acculturation sportive du lycéen. S’appuyant sur les activités physiques et sportives, cette matière scolaire transmet les valeurs institutionnelles liées à ces pratiques sociales. L’effort, le respect, la santé y ont bonne place. Le lycéen peut, quant à lui, investir dans le « sport » d’autres valeurs, liées au plaisir et à l’immédiateté ; valeurs caractéristiques de la culture jeune. L’objet de cet article est de découvrir les convergences et les divergences, en terme de valeurs, entre cette culture sportive scolaire et les représentations des activités sportives existant chez les lycéens. L’échelle des valeurs en éducation proposée par O. Reboul permet de sérier et de hiérarchiser les résultats issus de l’enquête empirique : ils nuancent les hypothèses sur les caractéristiques d’une culture sportive lycéenne et son opposition aux valeurs de l’Institution. Ils montrent aussi que la forme scolaire de l’EPS reste très problématique