International audienceSans réduire les nombreuses différences entre les professionnels de l’orientation, leurs fonctions sociales et les organisations qui les emploient, on note qu’ils travaillent tous aux « frontières » des genres sociaux : entre la famille, l’école et ses options, la formation professionnelle, les milieux de travail. A partir de travaux déjà publiés et d’une lecture des autres articles de ce dossier d’Education permanente, l’auteur propose de considérer l’orientation comme une activité par laquelle le sujet lui-même tente d’établir de nouvelles liaisons entre ses milieux de vie, qui sont autant des sources de dilemmes et même de contradictions. L’analyse de quelques situations étudiées montre que la fonction du « conseiller » peut consister à favoriser le développement de ces liaisons. Mais pour avancer plus systématiquement sur cette hypothèse, il convient d’établir des cadres de travail partagés et durables entre les deux psychologies de l’orientation : celle des conceptions théoriques et celle des conceptions développées par les professionnels du domaine, dans l’action. Le point de vue adopté est celui de la clinique de l’activité