'Royal College of Obstetricians & Gynaecologists (RCOG)'
Abstract
Les politiques commerciales agricoles sont essentiellement définies sur la base de considérations de politique extérieure qui ont conduit à des niveaux de soutien élevés dans la majorité des pays développés. De nouveaux instruments comme les paiements directs, plus exigeants en termes de coûts d'information mais aux effets moins distordants sur l'allocation des ressources, sont aujourd'hui plus attractifs. Néanmoins, la libéralisation unilatérale est peu vraisemblable. Un commerce plus libre est un bien public qui nécessite une action collective à l'échelle internationale. Les pays qui ont un avantage manifeste à une plus grande libéralisation des échanges peuvent jouer le rôle de catalyseur. Cette logique explique la focalisation du cycle de l'Uruguay sur les intérêts de l'Union européenne et des États-Unis. L'économie politique et les intérêts commerciaux des deux partenaires suggèrent qu'il est possible d'arriver à un accord centré principalement sur les grandes cultures. La principale disposition de cet accord sera la discipline qu'il imposera sur l'utilisation des subventions aux exportations. L'agriculture n'obéira pas entièrement aux règles générales du GATT, mais la politique agricole commune sera plus contrainte par les engagements internationaux qu'elle ne le fut par le passé