Heidegger mentionne la philosophie indienne et chinoise \ud
plusieurs fois dans ses écritures et il a montré lʹaffinité de sa \ud
propre pensée avec la tradition Taôiste et le Bouddhisme de Zen \ud
à ses visiteurs. La relation entre la pensée d’Heidegger et la \ud
philosophie des Upanisads et de Vedanta peut être dévoilée par \ud
une analyse attentive des aspects suivants: la structure \ud
littéraire et le style; la poésie, non seulement la prose des textes \ud
en question; la rhétorique, les éléments mythiques et magiques, \ud
les vers dʹhumilité et de prière au commencement et à la fin de \ud
plusieurs textes de Vedanta. Comme elles, la pensée d’Heidegger \ud
est une attente et une préparation pour lʹarrivée du sacré, du \ud
divin, le Dieu, sans le masque métaphysique. Elle souligne que \ud
sans une connexion avec lʹéternel, lʹhomme est devenu incapable \ud
de se connaître comme un mortel et la quête de lʹimmortalité est \ud
devenue dénuée de sens. Pour nous aujourdʹhui, la pensée \ud
d’Heidegger a peu pour faire avec une synthèse culturelle ou la \ud
notion dʹune culture planétaire ou dʹune philosophie \ud
universelle. Sa pensée est post philosophique dans le sens que ce \ud
n’est plus métaphysique et n’opère plus avec les présuppositions \ud
implicitement communes à l’entière philosophie