Cryoconservation du sperme et des embryons chez les petits ruminants

Abstract

Cryo-preservation of sperm and embryos is an important biotechnology for preservation and propagation of genetics. The aim of this paper is to review established procedures and recent advances in sheep, goats and some wild small ruminants. The use of frozen-thawed semen is more common in goat than in sheep. This is primarily due to the need for laparoscopic insemination in ewes. The major difference between sheep and goat is in the behavior seminal plasma towards egg yolk proteins. Recently, research focused on development of new approaches to improve freezing extenders by eliminating animal products such as egg-yolk and milk from extenders and their replacement by lecithins from vegetal origin, testing new cryo-protectant and reducing the effects of oxidative stress. The effect of these factors can be tested now more rigorously through the use of various morphological and function techniques such as fluorescent stains, hypoosmotic stress and computerized semen analysis to detect DNA stability, membrane integrity and motion parameters. Small ruminant embryos have been cryopreserved by the slow-cooling technique, which is being slowly replaced by vitrification. In sheep, morulae and early blastocyst are more suitable for freezing. Whereas in goat, expanded blastocysts and hatched blastocyst produce better results. Pregnancy rates after transfer of cryopreservation sheep and goat embryos yields acceptable results when management of recipients and transfer techniques are performed adequately. Keywords: Freezing, sperm, embryos, insemination, fertility, extenders.La congélation du sperme et des embryons est une biotechnologie importante pour la conservation et propagation de la génétique. L’objectif de cet article est discuter les techniques de congélation établies ainsi que les acquisitions récentes dans ce domaine chez les ovins, caprins et petits ruminant sauvages. L’utilisation du sperme congelé en production est plus développée chez les caprins que chez les ovins. Ceci est principalement dû au besoin de l’utilisation de l’insémination par laparoscopie chez les brebis. La plus grande différence entre les caprins et les ovins est le comportement du plasma séminal vis as vis des protéines du jaune d’œuf. Récemment, les efforts de recherches se sont penchés principalement sur le développement de nouvelles approches pour l’amélioration des dilueurs de congélation. Les axes les plus importants étant le remplacement des protéines animales (jaune d’œuf et lait) par les lécithines végétales, l’utilisation de cryoprotcteurs autres que le glycérol, et la réduction des effets de l’oxydation des lipides. L’introduction de méthodes d’analyses de la morphologie et fonction des spermatozoïdes, telles que les techniques de fluorescence, les tests hypopsmotiques et l’évaluation numérique de la mobilité, permet une évaluation plus rigoureuse des effets de ces facteurs sur la congélabilité du sperme La conservation des embryons des petits ruminants par vitrification se développe de plus en plus et pourrait remplacer les techniques lentes, plus laborieuses et coûteuses. Chez les ovins, les morulas et blastocystes semblent être plus résistants à la congélation. Par contre chez les caprins, les blastocystes en expansion et éclos sont plus résistants à la congélation que les morulas et jeunes blastocyste. Les taux de gestation obtenus après transfert d’embryons congelés sont très intéressants surtout quand la gestion des receveuses est adéquate et les techniques de transfert sont maîtrisées. Mots-clés: Congélation, sperme, embryons, insémination, fertilité, dilueurs

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