L’ouvrage de Robert Boyle, Occasional Reflections upon Several Svbiects, publié en 1665, permet d’estimer la contribution de son auteur à la méditation occasionnelle, de plus en plus courante au dix-septième siècle. Dans le cadre d’un commentaire plus large, l’introduction et le Discourse qui précède la collection, constituent la plus importante discussion de ce genre à cette époque. Au centre de son appréciation de l’exercice méditatif, l’emphase que Boyle y met sur une «manière de penser» ouvre le genre de la méditation occasionnelle sur davantage que des préoccupations pieuses et met de l’avant une habitude de penser propre à la philosophe morale et naturelle. Les méditations elles-mêmes, bien qu’inégales, contribuent à une meilleure compréhension de l’art dont elles relèvent, et complètent le propos de Boyle
