International audienceC’est un véritable challenge de rendre compte d’un enjeu social aussi inextricable que l’évaluation et la reconnaissance des acquis. L’auteur essaie toutefois de restituer quelques axes fondamentaux qui ont guidé l’action du gouvernement depuis 1984, à laquelle il a pris part. Le débat peut être clarifié en distinguant la reconnaissance de la validation des acquis. Par reconnaissance des acquis, on entend tout type de reconnaissance ne donnant pas lieu à validation, terme réservé à une reconnaissance officielle dans deux systèmes de normes : les diplômes et les classifications définies par les conventions collectives de branches. Le constat d’un déficit important de qualification validée de la population française a motivé la mise en œuvre par le gouvernement français d’une politique de reconnaissance et de validation des acquis. Cette pénurie ne signifiait pas que les Français n’avaient pas de qualification, notamment au regard de la correspondance des qualifications au niveau de l’Europe. Dès lors, de nouveaux modes de reconnaissance et d’évaluation devaient être trouvé