La trace de l'infini dans la parole humaine: de "Je serai qui je serai" (Ex 3,14) au Verbe qui s'est fait chair (Jn 1,14)

Abstract

Dans l'Ancien et le Nouveau Testament, Dieu se révèle à l'humain en premier lieu par la parole, en particulier en Ex 3,14 et en Jn 1,14. Cet aspect de la révélation est tout sauf anodin car il entraîne non seulement une certaine conception théologique et philosophique de l'idée de Dieu mais aussi des conséquences sur notre propre parole. Emmanuel Levinas a pensé la révélation comme "trace de l'infini" dans le visage de l'autre. Peut-on alors penser aussi cette trace de l'infini dans la parole humaine, c'est-à-dire comme signifiance infinie qui produit dans notre langage des significations infinies qui peuvent même signifier au-delà du langage humain et le dépasser? C'est tout l'enjeu de cette thèse de répondre par l'affirmative à cette question et de montrer comment la trace de l'infini est ce dépassement infini qui permet à la parole humaine de dire quelque chose au-delà de la réalité du langage

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions