Majorque : un modèle touristique entre dynamiques locales et logiques globales

Abstract

L'île de Majorque sort, au début du XXIe siècle, de la spécialisation dans le tourisme de masse. Dans ce territoire exigu, ce modèle, péjoratif pour son image, a engendré développement économique et effets pervers environnementaux, sociaux et spatiaux. Les acteurs locaux, conscients de la saturation de la capacité d’accueil et de l’épuisement du cycle touristique commencé en milieu du XXe siècle, ont mis en œuvre, avant qu’elle ne s’impose sur la scène globale, la logique du développement durable. La démassification de la fréquentation passe par la requalification et la diversification de l’offre, en termes d’hébergement et d’activités, en accord avec les nouvelles pratiques de la clientèle nord-européenne. L’ensemble du territoire, riche en ressources peu exploitées, doit en bénéficier pour rééquilibrer littoral et intérieur, agglomération de Palma et reste de l’île. Majorque utilise sa bonne intégration, par la voie aérienne, dans l’archipel métropolitain européen pour tenter de réussir la symbiose du tourisme et de la haute technologie afin d’accéder à l’image, valorisante, de Sunbelt

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