On connaissait la prose riche et nuancée de Bleikasten sur Faulkner, l’auteur auquel il a consacré (une large part de) sa vie universitaire : dans la critique américaine contemporaine, son Parcours compte sans doute parmi les plus beaux. On découvre maintenant, avec cet ouvrage sur Roth, une plume sensible aux effets d’une autre écriture : trempée à l’encre de la complicité (et non plus de la mélancolie), elle dessine les contours d’une œuvre tout à la fois joueuse et sérieuse, d’une verve in..