Pré-visibilité des discours journalistiques

Abstract

On essaie de montrer dans cet article que l’écriture d’un événement-catastrophe suit des règles d’organisation dont la vocation est, en partie, de provoquer chez le lecteur la reconnaissance d’un « scénario » cognitif connu de lui. Ainsi, on identifie des macro-structures qui sont un découpage de l’événement (arrière-plan, histoires parallèles, conséquences, etc. et des « voix » dont le statut est divers (voix de la victime, du sauveteur, de l’expert), et qui contribuent à l’atteinte d’objectifs pragmatiques comme faire-voir et faire-croire. On note que les traces de didacticité sont « suspectes » : s’agit-il réellement d’instruire le lecteur ou d’occuper l’espace textuel nécessaire à la mesure de l’événement 

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