Le roman Die Überläuferin / La transfuge de Monika Maron s’inscrit dans la tradition d’une écriture surréaliste et plaide pour un être plus rond, plus complet qui intègrerait outre notre raison, également nos compétences spirituelles et naturelles voire biologiques. Un tel projet risque de se heurter au discours dominant, et d’être taxé de « fou », d’« hystérique », mais – comme le dit André Breton dans le « Manifeste du surréalisme » : « Ce n’est pas la crainte de la folie qui nous forcera à laisser en berne le drapeau de l’imagination.»Monika Marons Roman Die Überläuferin versteht sich als Plädoyer gegen die Einseitigkeit eines rationellen Denkens, das sowohl unser individuell-privates Dasein prägt wie es den politischen Diskurs und die Tradition des Erzählens bestimmt. Dagegen setzt Monika Maron die Fülle der Imagination und Phantasie, die die Nähe des Wahnsinns und Verbrechens nicht scheut und die in ihrer Sprengkraft als ebenso utopisches wie gefährliches Element erscheint