Les médias et l’Affaire

Abstract

Tribunal de Créteil, le 28 janvier dernier. Les juges saisis de l’affaire de l’Arche de Zoé, et qui doivent convertir en droit français la peine prononcée par la cour tchadienne le 26 décembre 2007 à l’encontre des six accusés de l’association, rendent un jugement sans surprise : huit ans de prison ferme. Strictement encadrés par une convention signée entre le Tchad et la France en 1976, et dont les membres de l’Arche de Zoé ont accepté les principes en demandant leur transfèrement en France, les juges de Créteil n’ont eu ni les moyens de moduler les peines ni de les assouplir. A l’annonce du verdict, les familles et les proches crient au scandale et reportent leur colère… sur les médias, présents en nombre dans la salle des pas perdus du tribunal. Des insultes graves sont prononcées. Des menaces sont proférées également envers des journalistes qui « couvrent » l’affaire. Globalement, les représentants des médias sont accusés de tous les maux, et en particulier d’être systématiquement hostiles à l’Arche de Zoé

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