Cet article se propose d’aborder la question de savoir si la diffusion du travail atypique influence ou non les conditions de participation individuelles aux « zones de cohésion sociale » (Castel 2000). Concrètement, il s’agit de répondre à l’interrogation suivante : les emplois atypiques ouvrent-ils, pour les salariés, la perspective d’une intégration durable sur le marché du travail ou, au contraire, pérennisent-ils la précarité en renforçant les mécanismes de déqualification et de déclassement