Un lieu, des gens, la vie d’une collectivité dans les Hautes-Laurentides : une étude de cas en matière de tourisme communautaire

Abstract

Que savons-nous du tourisme communautaire ? Souvent associé à un tourisme vécu dans l’axe Nord-Sud, comme en Afrique ou en Amérique centrale, nous ne pensons pas qu’il puisse se vivre et s’articuler au Nord. Dans les faits, le cas que nous illustrons ici démontre, à partir d’une formule d’hébergement particulière, que les applications se ressemblent puisqu’elles nécessitent la collaboration et la participation de la communauté qui s’y engage. Cela sous-entend une volonté de solidarité entre les villageois, la formule s’appliquant principalement dans les régions rurales. Les villages d’accueil ne sont pas nouveaux au Québec. Existant depuis les années 1970, ils « offrent, moyennant un prix forfaitaire, des activités d’accueil et d’animation de groupe, de l’hébergement, le petit-déjeuner et le repas du midi ou du soir dans des familles. Né de l’idée et de la détermination d’un ancien maire de Kiamika à faire venir et à retenir des visiteurs dans sa région pour leur faire partager une expérience « de terrain », le Village d’accueil des Hautes-Laurentides entend proposer une formule « nouvelle génération » de ce type d’hébergement. Le projet a connu un tel succès auprès de la population que certains terrains stratégiques ont été cédés pour assurer un décor ou un lieu propice aux activités programmées. Une maison de bois rond qui servira à des ateliers d’apprentissage est présentement en construction. Par ailleurs, une entreprise de fabrication de maisons pièce sur pièce de la municipalité de Lac-du-Cerf construira une maison (qui sera financée par un grand tirage provincial) au bord d’un lac, sur un terrain qui sera cédé par la MRC d’Antoine-Labelle en guise de contribution au financement du projet

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