La gendarmerie à Paris durant le siège

Abstract

Sous la pression de l’avancée allemande, des régiments de gendarmerie sont organisés à la hâte en août et septembre 1870. Les gendarmes rassemblés dans Paris, durant le siège, sont issus des départements de l’Est, de la région parisienne et de la Garde républicaine. Utilisés pour l’encadrement des nouvelles unités, dispersés dans les postes de gardes, employés comme ordonnances, ces militaires n’ont que peu l’occasion d’affronter l’ennemi. Leurs principales missions sont le maintien de l’ordre dans Paris face une population en effervescence et la prévôté aux armées. Ultime défense du gouvernement face aux menaces de la rue, la gendarmerie est cependant négligée par un commandement militaire qui dénie sa capacité combattante et par un pouvoir politique qui voit en elle un ancien soutien du régime bonapartiste.The state Police Force in Paris during the siege (september the 19th 1870-january the 28th 1871). Under the pressure of the German advance, a number of regiments of gendarmerie were hastily organized in August-September 1870. The gendarmes assembled in Paris during the siege originated from the departments of eastern France, from the Paris region and from the Republican Guard. Employed as the cadres for new units, dispersed on outpost guard duties and used in supply roles, these soldiers had scant opportunity to confront the enemy. Their principal missions entailed acting as military police, and maintaining order in Paris in the face of a turbulent civilian populace. The government’s last-resort for protection against threats from the street, the gendarmerie was, however, neglected by the military high command and the political power alike: the former was convinced it lacked a combat capability and the latter saw it as a former buttress of the Bonapartist regime

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