Durkheim’s Conception of the Religious Life: a Critique

Abstract

L’article se propose de mettre à jour divers points faibles de la théorie durkheimienne de la vie religieuse, les uns provenant d’incohérences par rapport aux règles méthodologiques que Durkheim avait lui-même posées antérieurement, les autres étant dues à sa conception rationaliste des sentiments et des croyances sociaux. Par exemple, si l’on s’en tient au canon méthodologique des Règles, les conclusions des Formes élémentaires ne peuvent en aucun cas être généralisées à tous les systèmes religieux. Par ailleurs, sa critique du naturisme est plus que faible : elle est menée à partir d’arguments utilitaristes. Sa propre théorie finit par n’être elle-même qu’une version sociologique du naturisme. Son refus rationaliste de distinguer entre d’un côté les croyances et les valeurs et de l’autre la connaissance l’a contraint à chercher la représentation objective des sentiments religieux dans la société elle-même. De plus, la théorie de Durkheim ne s’intéresse pas vraiment à l’origine du sacré mais, tout au plus, à la manière dont le sacré s’impose à la société. Enfin, sa théorie aboutit à une impasse : la société en laquelle s’incarne le sacré ne peut être ni la société dans son ensemble ni aucun des groupes qui la constituent.El artículo se propone evidenciar diversos puntos conflictivos de la teoría de Durkheim sobre la vida religiosa. Esta conflictividad emana, en ciertos casos, de la incoherencia en relación con las reglas metodológicas que Durkheim había enunciado anteriormente y, en otros, debido a su concepción racionalista de los sentimientos y de las creencias sociales. Por ejemplo, si nos circumscribimos a los cánones metodológicos de las Reglas, las conclusiones de las Formas Elementales no pueden ser generalizadas a todos los sistemas religiosos. Por otra parte, su critica al naturismo es excesivamente simple : es elaborada a partir de argumentos utilitarios. Su propia teoría acaba no sciendo otra cosa que una version sociológica del naturismo. Su oposición racionalista a distinguir entre, por un lado, las creencias y los valores y por otro el conociminento, la búsqueda de representaciones objetivas de sentimientos religiosos en la sociedad. Por otra parte, la teoria de Durkheim no se interesa realmente en el origen de la teoría de lo sagrado sino, en el mejor de los casos, en lamariera como lo sagrado se importe a la sociedad. En fin, su teoría lleva a un impose : la sociedad en la que se encarna lo sagrado no puede ser ni la sociedad en su conjunto ni los grupos que la constituyen

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