En référence à l’analyse de conversation (CA), cet article examine deux niveaux de comparaison — ordinaire et analytique. L’accent est mis sur l’importance de garder cette distinction, comme l’est aussi l’importance de reconnaître certaines connexions fondamentales entre les deux. Bien qu’il ne soit peut être pas possible d’éviter absolument la comparaison au niveau analytique, nous arguons qu’il existe beaucoup d’inconvénients et qu’une approche minimaliste devrait être adoptée. La comparaison ne devrait pas être réifiée en « une » (et encore moins « la ») « méthode » CA, et les inconvénients de comparaison sont indiqués. Au lieu de cela, l’accent devrait demeurer sur l’analyse des cas uniques, pas tant en accord avec la conception de l’analyse des cas uniques de Schegloff qu’avec la notion ethnométhodologique de Garfinkel () de gestalt contexture. En tout et pour tout, l’EM devra se focaliser sur les questions concernant le CA, avec pour résultat espéré d’initier une respécification réciproque et un alignement plus approfondi des deux.With reference to Conversation Analysis (CA), this paper will examine two ‘levels’ of comparison—ordinary and analytic. The importance of maintaining that distinction is emphasised, as is the importance of acknowledging certain fundamental connections between the two. Whilst it may not be possible to absolutely avoid comparison at the analytic level, it is argued that there are many pitfalls and that a minimalistic approach should be adopted t. Comparison should not be reified into “a” (let alone “the”) CA “method”, and the pitfalls of comparison are indicated. Instead, the emphasis should remain on the analysis of single cases, not so much in line with Schegloff’s conception of single case analysis as on Garfinkel’s () ethnomethodology (EM)-based notion of gestalt contexture. All in all, EM will be brought to bear upon issues concerning CA, with the hoped-for outcome of initiating a reciprocal respecification and closer alignment of the two
