Association Forêt Méditerranéenne, 14 rue Louis Astouin, 13002 MARSEILLE, France (FRA)
Abstract
Le dépérissement des chênes-lièges des Maures depuis les années 2000 inquiète les gestionnaires publics et privés de ce massif. Un réseau d’une soixantaine de placettes d’observation a été installé en 2003 pour évaluer la santé d’arbres-échantillons, au moyen de l’estimation de la transparence des houppiers, corrélativement avec le repérage du coléoptère Platypus cylindrus. En effet, les attaques de ce ravageur, conjuguées avec une longue période de sécheresse (2003-2007) ont décimé les chênes-lièges, préférentiellement ceux récemment levés. Il a donc été recommandé aux gestionnaires de différer les récoltes de liège en attendant des jours meilleurs. Suite au rétablissement d'une pluviométrie normale depuis 2008, le réseau a été revisité à l’automne 2011. Certains arbres trop endommagés continuent à dépérir tandis que la plupart sont en train de recouvrer une meilleure santé. La récolte de liège redeviendrait donc possible, sous réserve de l’avis favorable des techniciens forestiers locaux