Etude des limites de l’épuration par infiltration sur sable des eaux usées fortement chargées en matières oxydables de l’abattoir de Ouagadougou au Burkina Faso

Abstract

Dans le souci de développer des technologies alternatives d’épuration des eaux infiltration a été expérimentée avec les eaux usées de forte charge organique. L’expérimentation a eu lieu à colonnes de laboratoire de 160 mm de diamètre intérieur avec une épaisseur de sable de 1, l m. Dans le souci de développer des usées, la technologie de l’épuration par Ouagadougou au Burkina Faso sur deux modes d’alimentation ont été testes : l’un avec 6 jours d’alimentation par semaine tandis que l’autre était de 2 jours d’alimentation par semaine. Les paramètres physico-chimiques et bactériologiques ont été suivis pendant huit mois et demi. Des charges hydrauliques moyennes décroissantes de 4,3 ; 2, I et 1,3 cm/j on été appliquées. Les résultats obtenus révèlent des difficultés à traiter les eaux usées fortement chargées. En effet, la qualité des eaux épurées fluctue en permanence, signe d’une instabilité biologique. L’équilibre biologique est précaire, sans doute, en raison des difficultés a satisfaire le besoin en oxygène liées aux concentrations très élevées en pollution de ces eaux. Cependant, ils montrent une forte corrélation entre l’abattement bactérien et la bonne oxydation de la matière organique. En effet, les périodes de bonne oxydation caractérisées par de faibles concentrations en DCO en sortie de colonnes correspondent à de faibles teneurs en coliformes. La charge hydraulique moyenne applicable est de 1,3 cm/j pour une DCO incidente moyenne de 6 g/l. Cela correspond à une charge organique surfacique de 778 kg d’oxygène par jour et par hectare