91 pages, figures, bibliographieEnfermées dans le cercle infernal de la misère, de la destructuration sociale, de la violence, des populations "indésirables" hantent les gares et le réseau métropolitain. De la figure traditionnelle du clochard à celle beaucoup plus menaçante du zonard, en passant par la catégorie des SDF, la plupart de ces personnes sont en situation précaire, illégale et dangereuse. Les coûts de cette présence pour une entreprise de transport s'estiment à partir des dégradations matérielles causées, du sentiment d'insécurité induit, et des pertes d'efficacité dues à l'incompréhension d'un phénomène qui dépasse largement le cadre de la SNCF ou de la RATP. Ce texte est le produit d'une mission de trois mois à la SNCF. Les objectifs de l'étude étaient de décrire les populations présentes dans les gares, d'expliquer l'attirance qu'exerçaient les gares sur les "indésirables", d'estimer l'influence de ce phénomène sur l'organisation SNCF, et de proposer des recommandations. Au cours de ce travail il a été nécessaire de poursuivre une comparaison avec la RATP qui est confrontée à un problème similaire. Aussi nous proposons ici une présentation des "indésirables" de la SNCF, présentation que nous mettons en perspective par comparaison avec la RATP