Le désir féminin, si différent de celui de l'homme, brille souvent par son absence au sein de la relation conjugale. Ce constat, rapporté par plus de 150 cas cliniques, nous interroge à plusieurs degrés. Est-il source de souffrance pour les partenaires ? Est-il à l'origine des conjugopathies observées dans le cadre de la consultation conjugale ? Ou en est-il la conséquence ? Et surtout quelle pourrait en être la cause ? S'agit-il de la nature même de la femelle hominidée, ou bien le désir s'inscrit-il plutôt dans notre culture ? Nous interrogerons les sciences sociobiologiques, la question de la norme, et enfin la philosophie. À défaut de répondre à une problématique plurifactorielle, des pistes d'amélioration de la relation conjugale seront ébauchées