New surgical progress in urinary and fecal incontinence

Abstract

La chirurgie des incontinences urinaire et fécale reste la solution de dernier recours lorsque les techniques rééducatives et médicamenteuses ont échoué ou sont inexistantes. Cette chirurgie a beaucoup évolué dans les dernières années, autant dans sa conception que dans ses modalités. Les raisons en sont multiples : la demande des patientes a changé, la connaissance des mécanismes physiopathologiques a évolué, la technologie est en progrès constant. La demande de soins a fortement évolué dans le sens d'une demande grandissante de qualité de vie, parallèle à la longévité croissante des patientes et à leur activité physique professionnelle et sportive dopée par l'image de la femme idéale répandue par les médias. Ainsi, la femme de 50 ans sédentaire sans emploi des années 50 et 60, attendant son mari à la maison, peu incommodée par une incontinence à l'effort puisqu'elle n'a pas à en faire, a été remplacée par la cadre supérieure hyperactive du nouveau millénaire qui va trouver intolérable de perdre quelques gouttes d'urine en faisant de l'aérobic. La physiopathologie progresse avec les nouvelles considérations sur l'anatomie fonctionnelle, favorisées par les techniques d'investigation sur le cadavre (diaphanisation, IRM...) et sur le vivant (IRM dynamique). Les concepts de fixation, suspension, ligamentopexie, myorraphie, etc., sont ainsi abandonnés au profit de techniques de réparation sans tension, de correction de l'axe vaginal ou rectal. La technologie, notamment en ce qui concerne les prothèses, progresse dans nos disciplines. Les prothèses, déjà tellement admises dans d'autres spécialités (comme l'orthopédie, la chirurgie vasculaire, la chirurgie de la paroi abdominale. la chirurgie esthétique et réparatrice), font irruption dans la chirurgie périnéale depuis moins de 10 ans. Et si pour l'instant, l'heure est à l'utilisation des prothèses existantes, l'avenir proche va apporter une génération de matériaux spécifiques adaptés au cahier des charges de la chirurgie vaginale. L'utilisation de ces prothèses va permettre de simplifier les techniques chirurgicales, de les rendre de moins en moins agressives, de diminuer douleur et morbidité per et post opératoires. Deux nouveautés chirurgicales méritent d'être évoquées ici : l'abord transobturateur dans l'incontinence urinaire à l'effort et l'abord infracoccygéal translévatorien dans certaines formes de dyschésie pouvant être accompagnées d'incontinence fécale

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