Loose Canons: Reader, Authors and Consumption in Helen Simpson’s “The Festival of the Immortals”

Abstract

La nouvelle « The Festival of the Immortals » de Helen Simpson propose une représentation satirique du phénomène anglais actuel de l’événement littéraire. Cette nouvelle met en scène un festival littéraire où des auteurs canoniques reviennent de l'au-delà pour parler de leurs écrits. L'ironie de Simpson se trouve néanmoins atténuée par le portrait touchant de deux femmes âgées qui sont des adeptes de ce genre d’événement culturel. En effet, ces femmes adhèrent au culte de l’auteur et expriment une affection particulière pour l’acte de lecture. Cet article met la théorie de Bakhtine au service d’une étude de l’ambivalence que démontre Simpson envers les formes publiques de consommation littéraire, un thème récurrent dans l’œuvre de Simpson. Dans cette nouvelle et ailleurs, Simpson aborde la question de la marginalisation de l’expérience féminine et la difficulté des femmes à faire entendre leur voix. Le concept d’«idioculture» emprunté à Derek Attridge permettra de comprendre comment le lien étroit entre lecture et écriture permet d’aborder l’altérité, et justifiera la légitimité d’une lecture des textes à travers le prisme d’un auteur imaginé par le lecteur

    Similar works