Impact of Gender on Separation-Reunification Experiences of Latino Adolescent Immigrants

Abstract

Many Latino immigrants who enter the US in late childhood or adolescence are reunifying with parents after lengthy separations, and yet there is limited research on this process from their point of view. This article discusses the impact of gender relations on family re-engagement and immigrant adaptation of young men and young women. Young people were interviewed as part of a grounded theory study exploring the process of family separation and reunification for Latino immigrant adolescents who have been separated from their parents for at least four years during immigration. Focus groups, individual interviews and participant observation were used to gather data from 20 Mexican and Central American immigrant adolescents, 12 young men and 8 young women. Participants reported a range of personal and family beliefs about gender roles and their impact on separation and reunification, Young men reported greater exposure to violence, generally had less access to health care, and reported more emotional isolation from families and peers than young women. Fathers and adult male role models were missing from most of their lives, and this absence was particularly difficult for young men. Young women reported greater skills and persistence in emotional re-engagement with their families in the United States.Beaucoup d'immigrés latinos entrés aux Etats-Unis à la fin de l'enfance ou au début de l'adolescence retrouvent leurs parents après une longue période de séparation, et pourtant il n'existe que très peu d'études sur ce sujet relatant leur point de vue. Cet article traite de l'impact des rapports de genre sur le regroupement familial et l'adaptation des jeunes hommes et femmes immigrés. Des jeunes ont été interrogés dans le cadre d'une étude basée sur la théorie ancrée qui analysait le processus de séparation et de regroupement familial chez les adolescents immigrés latinos qui avaient été séparés de leurs parents pendant au moins quatre ans durant la période d'immigration. Des groupes cibles, des entretiens individuels et l'observation des participants ont permis de recueillir des données auprès de 20 adolescents immigrés originaires du Mexique et d'Amérique Centrale, dont 12 jeunes hommes et 8 jeunes femmes. Les participants ont décrit un ensemble de croyances personnelles et familiales sur les rôles sexuels, et leur impact sur la séparation et le regroupement familial. Les jeunes hommes ont ainsi déclaré être plus exposés à la violence, avoir généralement un accès aux soins plus limité, et souffrir d'une plus grande isolation émotionnelle vis-à-vis de leurs familles et de leurs pairs que les jeunes femmes. Les pères et les modèles adultes masculins étaient pour la plupart absents de leur vie, et cette absence était particulièrement difficile à vivre pour les jeunes hommes. Les jeunes femmes ont quant à elles montré plus de capacités et de persévérance dans le réengagement émotionnel avec leurs familles aux Etats-Unis.Muchos inmigrantes latinos que entran en Estados Unidos al final de su infancia o en su adolescencia  se reunifican con sus padres después de largos periodos de separación. Sin embargo, existen muy pocos estudios sobre este proceso desde su punto de vista. Este artículo analiza el impacto de las relaciones de género en la reunificación familiar y la adaptación como inmigrantes de hombres y mujeres jóvenes. Se entrevistó a chicos y chicas en el marco de un estudio de teoría fundamentada que explora el proceso de la separación familiar y su posterior reunificación en el caso de inmigrantes latinos adolescentes que han sido separados de sus padres durante al menos cuatro años en el transcurso de la inmigración. Se utilizaron reuniones de grupo, entrevistas individuales y observaciones para recabar datos de 20 inmigrantes adolescentes mexicanos y centroamericanos, 12 chicos y 8 chicas. Los participantes reflejaban diversas creencias personales y familiares sobre los roles de género y su impacto en la separación y reunificación. Los chicos reflejaron una mayor exposición a la violencia, un acceso más limitado en general a la asistencia sanitaria y un mayor aislamiento emocional de sus familias y compañeros que las chicas. En sus familias no había referencias paternas o de adultos masculinos y esta ausencia resultaba especialmente difícil para los chicos. Las chicas, en cambio, mostraron mayores habilidades y persistencia en la reunificación emocional con sus familias en suelo estadounidense

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