État d’urgence, état des lieux : abus de police et usure démocratique

Abstract

La mise en place de l’état d’urgence en 2015 a placé la police et la gendarmerie en première ligne dans la lutte contre le terrorisme et par extension contre tous les désordres qui pourraient constituer une menace pour la sécurité et l’ordre public. À cette fin, elle donne aux autorités administratives – préfets et ministère de l’Intérieur – des pouvoirs importants, qui limitent les libertés individuelles et publiques. L’ordre judiciaire devient marginalisé, car il n’est plus systématiquement..

    Similar works

    Full text

    thumbnail-image

    Available Versions