Le culte des ancêtres a longtemps été un des objets d’étude favori de l’anthropologie classique, africaniste tout du moins. Puis la mode s’en est perdue, peut-être parce que les lignages, dans le cadre desquels le culte s’effectuait, ont cessé d’être perçus comme des réalités stables et perpétuelles. Dans cette désaffection s’est peut-être perdu quelque chose qui était présent chez nos prédécesseurs, à savoir que le culte des ancêtres, ou vaudrait-il mieux dire la notion d’ancestralité, compo..