Base de données I2AF. Inventaires archéozoologiques et archéobotaniques de France: Les étapes d'une création et l'inventaire aujourd'hui

Abstract

International audienceThe increase and dispersal of data produced by research and preventive archaeology shows how important it is to collect and inventory their findings. A project was developed in the 1990s by France’s national centre for scientific research (CNRS) to set up a paper-based inventory of non-flying mammals in France from the Late Glacial to the current day; but it became apparent very quickly that the method used was too limited. An initial digital database called the Inventory of archaeozoology in France (IAF), which took up where the previous project left off, was the fruit of a real inter-institutional partnership and scientific collaboration at national and international levels. A convention was signed wherein France’s Natural history museum agreed to host the database and the Ministry of culture to distribute its contents through the website of the National inventory of natural heritage (INPN). The database was officially recognized as a heritage collection in May 2007 by France’s Natural history museum. It became the I2AF the following year when it integrated archaeobotanical material and this now allows scientists to cross-reference the information with the original archaeozoological data. Each item comprises four files which provide information on the site, the context, the bibliographical references and the archaeozoological and archaeobotanical studies. Excavation reports deposited by the Department of architecture and heritage (DAPA), university works and journals, research reports and specialist publications have since come to enrich this inventory which is still in its infancy.L’augmentation et la dispersion des données de l’archéologie préventive et programmée démontrent l’importance de les collecter et de les inventorier. Un projet développé dans les années 1990 par le CNRS visait à mettre en place un inventaire papier des mammifères non-volants en France du Tardiglaciaire à l’époque actuelle mais les limites de la méthode employée sont vite apparues. Une première base de données informatique appelée « inventaire archéozoologique de France » (IAF), reprenant la trame du précédent projet, a été créée autour d’un vrai partenariat interinstitutionnel et d’échanges scientifiques nationaux et internationaux. Une convention a été mise en place entre le Muséum qui l’héberge et le ministère de la culture pour diffuser les données de cette base sur le site internet de l’INPN. Elle est officiellement reconnue comme collection patrimoniale en mai 2007 par le Muséum et elle devient I2AF l’année suivante en intégrant en plus des données archéoozoologiques, des données archéobotaniques permettant à terme de croiser ces informations. Elle est composée de quatre fiches apportant respectivement des renseignements sur le site, le contexte, les références bibliographiques et les études archéozoologiques et archéobotaniques. Le dépouillement des rapports de fouille déposés à la DAPA, des revues et travaux universitaires ainsi que les rapports d’études et les publications des spécialistes viennent enrichir cet inventaire qui n’est qu’au commencement de son histoire

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