La logique modale a primitivement interroge les concepts de nécessité, de possibilité, et de contingence. La sémantique des mondes possibles s'est rapidement retrouvée au centre des préoccupations puisqu'elle offrait une base solide pour developper cette recherche modale. L'univers considère comme ensemble logique est constitue d'une infinité de mondes relies par des relations d'accessibilité. Concrètement, celles ci sont des liens formels qui lient deux mondes portant chacun une catégorie modale particulière. Les modalités se déclinent en vrai et faux, possible et contingent, nécessaire ou impossible. Ainsi les mondes possibles n'offrent pas seulement la réalité que nous observons, mais aussi d'autres possibles: aucune ontologie n'est plus fondée qu'une autre, chaque réalité « existe » au même titre que les autres. Notre monde actuel, véritablement et effectivement présent (dictionnaire de académie française), n'est qu'un élément mouvant au sein de l'ensemble des mondes possibles relies entre eux. Les mondes possibles offrent l'aperçu d'une réalité qui nous est familière. Ils sont les modèles de ce que nous avons vécu, vivons et vivrons. Mais aussi de ce que nous pourrions vivre. Par exemple, l'expérience de la Terre Jumelle de Putnam est un exemple utile des mondes possibles permettant de mettre en avant le fait que les significations ne dépendent pas des états mentaux des locuteurs. Pourtant, malgré leur pouvoir conditionnel, leur ouverture sur différents avenirs, ils sont limites pour expliquer et défendre certaines réalités. Celles ci peuvent être des concepts, des propositions, des possibilités de faire sens et d'offrir des vérités. La réalité actuelle circonscrit leur expansion