Les couleurs ne sont pensables que dans l’expérience. Au-delà du savoir codifié par les lois de l’optique, le petit texte Couleurs (2008) avec les illustrations en noir et blanc de J. Leick en distille quatre (bleu, vert, jaune, rouge) alors que les textes romanesques disposent d’une palette plus variée en fonction des situations climatiques, culturelles et affectives. Cette étude vise à identifier les éléments de continuité et de rupture entre ces deux pratiques scripturales – créative et réflexive – ainsi qu’à comprendre les motivations de ces choix différents. Quelle lumière apporte Couleurs – un texte critique – à l’hypothèse d’une lecture chromatique autocommentée des romans