Impact des différents types de robinets sur l'occurrence de pseudomonas aeruginosa dans l'eau des grands bâtiments

Abstract

RÉSUMÉ Cette étude a pour but de déterminer si les robinets électroniques sont davantage ou moins colonisés que les robinets conventionnels, d’évaluer si les conduites de raccordement ou certains paramètres physico-chimiques peuvent influencer la contamination au robinet, déterminer la zone de prolifération dans les réseaux d’eau froide et de comparer deux méthodes de quantification de P. aeruginosa, soit une par culture (ISO 16266) et une par mesure d’activité enzymatique (Pseudalert, IDEXX™). Plus de 200 robinets ont été caractérisés et échantillonnés pour évaluer la prévalence de P. aeruginosa dans 4 hôpitaux entre mars et juillet 2013. La répartition entre les types de robinets était la suivante : 105 robinets électroniques, 90 conventionnels et 14 à pédales. Parmi ces robinets, un grand nombre était localisé dans les secteurs où les patients sont le plus à risque de contracter des infections, notamment, les unités de soins intensifs, blocs opératoires, hémato-oncologie et greffés. Pour chacun des robinets, un litre d’eau froide était collecté au 1er jet et analysé par culture selon le protocole ISO 16266 et par détection enzymatique avec le Pseudalert (IDEXX™). Des frottis des drains et des aérateurs étaient également prélevés et mis en culture. Toutes les caractéristiques du robinet, du drain et de la tuyauterie ont été notées. Également, les paramètres physico-chimiques suivants ont été mesurés : le cuivre, le chlore résiduel, le débit et la température de l’eau chaude après 1 minute. Enfin, un échantillonnage séquentiel de petits volumes d’eau a été effectué sur les robinets dont l’eau était positive pour P. aeruginosa afin de déterminer la provenance de la contamination et un test sur de la tuyauterie a été réalisé au laboratoire.----------ABSTRACT This study aims to clarify whether electronic faucets are more or less colonized than conventional faucets, to assess whether the connecting pipes or some physicochemical parameters can influence contamination at the tap, determine the area of proliferation within the cold distribution system and compare two methods for quantification of P. aeruginosa, culture (ISO 16266) and enzyme detection (Pseudalert IDEXX ™). More than 200 taps have been characterized and sampled to assess the prevalence of P. aeruginosa in four hospitals between March and July 2013. The breakdown between types of taps was: 105 electronic faucets, 90 manual and 14 foot operated faucet. Among these faucets, many were located in areas where patients are most at risk of contracting infections, including the intensive care units, operating rooms, haemato-oncology and transplant. For each faucet, a liter from first flush of cold water was collected and analyzed by culture according to the ISO 16266 protocol and enzymatic detection method with Pseudalert (IDEXX ™). Also, swabs of drains and aerators were cultured. All characteristics of taps, drains and connecting pipes were recorded. The following physico-chemical parameters were measured: copper, residual chlorine, flow rate and temperature of hot water after 1 minute. Moreover, a sequential sampling of small volumes of water was performed on water taps that were positive for P. aeruginosa to determine the source of contamination. Finally, a laboratory test was conducted on connecting pipes

    Similar works