De prime abord, récit et carte semblent en opposition directe. Le récit offre un point de vue partiel et personnel, souvent chronologique et intimement associé à une trame narrative structurée autour d’évènements vécus, imaginés ou remémorés par un sujet concret engagé dans un cheminement. La carte s’ingénie à présenter de manière synthétique et abstraite des données quantifiables à partir d’un point distant, figé dans le temps, dépersonnalisé et aérien. Bref, alors que le récit serait plutôt temporel, subjectif, émotif et narratif, la carte serait quant à elle spatiale, objective et analytique