Institute of Philosophy and Theology of Society of Jesus
Abstract
C\u27est la première traduction de l\u27opuscle De aeternitate mundi (contra murmurantes) de saint Thomas d\u27Aquin en langue croate.
Dans son avant-propos le traducteur présente le De aeternitate mundi du point de vue historique et doctrinal. Il essaie d\u27identifier les »murmurantes« contre lesquels Thomas d\u27Aquin écrivait son opuscle et de détecter la raison profonde pour laquelle Thomas réagissait contre leurs arguments en faveur du commencement temporel nécessaire du monde.
Pour saint Thomas, les arguments qu\u27on allègue en faveur de cette thèse ne sont pas probants. Le plus souvent, ils ne sont, en fait, qu\u27un paralogisme appelé »passage à un autre genre». Le traducteur estime que cette remarque est valable aussi pour les arguments qu\u27on tente de formuler, de nos jours, à partir des sciences de la nature.
Mais la raison la plus profonde du refus de la thèse susdite et de ses arguments se trouve ailleurs. En effet, Thomas d\u27Aquin pense, que ces arguments rendent un assez mauvais service à la foi, surtout en faze de ceux qui ne sont pas croyants. D\u27autre part, ils mettent en péril la liberté de la recherche philosophique.
Il faut admettre l\u27existence de certains problèmes, qui ne peuvent pas se résourdre que par la foi. Le problème du commencement temporel du monde en est un. C\u27est le premier et le dernier mot de la position de Thomas d\u27Aquin, qu\u27il serait intéressant de comparer avec celle de Kant